Télégraphe de Chappe
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Une tour Chappe était constituée :
du signal (mât muni d'un régulateur pivotant et de deux indicateurs articulés)
d'une salle de travail à l'étage où le stationnaire observait les tours voisines et actionnait le système de manœuvre du signal
d'un local de repos en dessous, où le stationnaire pouvait descendre
se reposer de un quart d'heure après le coucher du soleil à un quart
d'heure avant le lever du soleil.
Deux stationnaires étaient affectés à une tour, et ils se relayaient chaque jour à midi.
Le mécanisme est constitué :
d'un mât de 7 mètres de couleur bleu
ciel en partie extérieure intégrant une échelle pour permettre d'accéder
aux éléments mobiles et réaliser leur entretien ;
d'un bras principal de couleur noire nommé régulateur, de 4,60 m de long sur 0,35 m ;
de deux ailes noires nommées indicateurs, de 2 m sur 0,30 m ;
de contrepoids gris pour chaque indicateur, nommés fourchettes ;
d'un système de manœuvre au pied du mat en salle de travail, nommé manipulateur, reproduisant à l'identique les positions du signal ;
d'un système de transmission par câbles et poulies de renvoi.
Les régulateurs et indicateurs sont munis de persiennes fixes pour réduire la prise au vent.
Le mât et les structures du régulateur et des indicateurs sont en chêne, les persiennes en bois de pin, les poulies en orme, les poignées en frêne, les mécanismes sont en fer, bronze et laiton.
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